Vous avez investi dans un appareil haut de gamme et la netteté de vos images est bien en deçà de vos attentes? Il est possible que cela soit simplement lié à une mauvaise manipulation. On ne tient pas un reflex ou un appareil « hybride » comme on tient un téléphone intelligent, c’est-à-dire à quatre doigts, à 18 pouces du corps, les bras semi-fléchis, les yeux rivés sur l’écran à cristaux liquides! Allez, on adopte de bonnes habitudes. Jambes relativement écartées, genoux légèrement fléchis; pied gauche à l’avant pointé vers le sujet, pied droit à l’arrière, à angle droit (la position est connue sous le nom de « Kokutsu-Dachi » chez les karatékas).
Main gauche devant soi, au-dessus du pied gauche, paume tournée vers le haut — comme si on demandait l’aumône — l’index, le majeur, l’annulaire et l’auriculaire perpendiculaires à l’axe du corps. On dépose l’appareil dans le creux de la paume, et la seconde main vient fermement compléter la prise, l’index sur le déclencheur, prêt à réagir. C’est au pouce et au majeur (ou à l’index, selon votre dextérité) de manier la bague du zoom. On approche le viseur de l’œil dominant, le coude gauche en contact étroit avec les côtes. Juste avant d’immortaliser le moment, on effectue la mise au point en enfonçant le déclencheur à mi-course, on inspire, on maintient le souffle, et on enfonce tranquillement le déclencheur jusqu’à l’amorce du cycle d’obturation. Voilà qui devrait — au moins! — renforcer par deux fois la qualité des détails de chacune de vos images.